Suite à la défaite contre le Malawi le lundi 18 novembre, le coach burkinabè, Brama Traoré, a souligné les conditions difficiles rencontrées par l’équipe nationale peu avant les deux matchs. Il a en effet mentionné les absences de joueurs clés ainsi que les conditions climatiques éprouvantes. Interrogé par Burkina24, il a déclaré :
Nous nous sommes défendus très bien. Il y a beaucoup de joueurs qui ont manqué ici. À Bamako, cela aurait pu être difficile, mais ensuite nous avons pensé que c’était une occasion, surtout pour les jeunes joueurs et certains locaux, de pouvoir jouer ce match dans des conditions atmosphériques difficiles. Ce n’était pas aisé.
Toujours au micro de Burkina24, plusieurs joueurs ont exprimé leurs réflexions sur la défaite écrasante subie lors de la 6e journée des éliminatoires de la CAN. Ils ont reconnu que leurs performances n’étaient pas à la hauteur de celles réalisées lors des journées précédentes. Ci-après les déclarations de Farid Ouédraogo, Lassina Franck Traoré et Issoufou Dayo.
Farid Ouédraogo
La défaite est collective. Personne ne s’attendait à cela. C’est le football. Ça arrive. Il faut juste relever la tête et être plus performant lors des prochains matchs. Ce soir, vous l’avez vu, collectivement, personne n’était présent. L’équipe du Malawi n’a pas volé sa victoire. C’est à nous de mieux performer au prochain match pour nous relever.
Lassina Franck Traoré
C’est un match qu’on ne peut pas expliquer. Particulièrement, c’était très nul. Il faut l’assumer. Il faut avancer et continuer à travailler. Nous avons manqué d’envie et de patriotisme, car nous n’avons pas bien joué. Il y a des choses que nous devons corriger.
Issoufou Dayo
Nous n’avons pas d’excuse. Nous étions venus ici pour gagner le match, mais nous n’y sommes pas parvenus. Nous ne pouvons pas dire qu’il y avait beaucoup d’absences. Les joueurs qui étaient là sont de très bons joueurs. Nous allons nous remettre en question pour travailler et revenir plus forts. Nous avons bien débuté le match.
À la 35e minute, il y avait un peu de fatigue. Nous ne parlerons pas de fatigue. C’était compliqué, surtout vers la fin, où nous étions menés 3-0. Nous avons fauté, franchement. Les mots me manquent. Je présente mes excuses.